Nos vacances à dalat se passaient ainsi :
1/ Au début, dans notre petite enfance, nous allions à l’hôtel,
au centre ville ; (le novotel actuel)
Tous les matins nous descendions manger du bánh cuốn, ou du
xôi lạp xường (délicieux)
Dans les boutiques des environs, il y avait des petits
biscuits en forme de chenille, appelés bánh gai ;
Au détour des
promenades, apparaissent des hoa đào, fleurs de pêchers fragiles, petites
taches furtives, avec au fond du tableau, le lac xuan huong.
Promenades à poneys, pres des chutes cam ly ;
le cheval trottait doucement, tout doucement..
2/ rue lý thái tổ, en bas de la vallée ;
Dans La maison jumelle en face, il y avait chi Năm qui nous
faisait la démonstration de pâtisserie, bánh « cà la uắt « , de la pate de blé , decoupée, enroulée sur
elle même, cela donne une forme de petits nœuds cravate ; elle les
faisait frire ensuite… Elle avzit travaillé auparavant avec des employeurs français…
Le grand cousin anh hùng, passait le bac et se préparait à
partir faire ses études en France…
Sur la route, passaient des femmes d’ethnies montagnardes ;
nous imitions les cousins, nous disions « moi cà răng căng taỉ « , ce
n’était pas sympa de la part des enfants ; une fois , une femme s’est
arrêtée et nous a dévisagés, on ’
était des enfants ;
était des enfants ;
Il y avait une photo où nous, les enfants, on esquissait des
gestes, comme une danse, devant les mimosas ;
Une fois, notre préceptrice, cô thanh hương, était là ;
Une autre fois, il y
avait notre oncle Vinh, il fumait, avait des lunettes noires, chantonnait :
anh nhớ như là dáng em gày gấỷ .. »
Lors des vacances du Têt, on a écouté ,la chanteuse phương mai,
avec « xuân đã dến rồi « , sur les disques colorés vinyle ;
Ou bien écouté hoàng oanh avec « neu em khong là nguoi yeu cua linh » ;
Le père eugène descendait de son couvent franciscain, pour m’enseigner
les lettres de mon moulin et autres cours de français ;
L’autel des ancetres ; quelques offrandes sur la table ;
des mouches volaient dans la pièce quasi
silencieuse ;
4/ une fois on a été àu grand ’hotel palace c’était desert ; il n’yavait que nous ;
Il y avait au restaurant, un serveur, habillé à la
francaise, cuisine francaise ; depaysement assuré ;
Mais c’etait triste et glacial
Les sorties : aller manger des glaces ( !) dans
les kiosques
5/vacances avec tante première ;pourquoi ’allais je souvent à dalat ? il semble que j’avais un debout de tuberculose ? diagnostic de l’oncle khả ; j’etais chétive ; Dalat était le lieu de vill ìegiature indiq ùé
Je prenais des comprimés appelés « alumino nippas
calcium » ; ma petite sœur m’accompagnait en vacances ;
Les promenades avec bac cả, permettaient de visiter les
maisons des paysans dans les environs ; ils decoraient les murs de leur
maison avec les affiches d’actrices vietnamiennes ;
5/ la maison rue quang trung des oncles et tante bác Vĩnh :
On descendait et remontait les pentes ; en bas, il y avait
une mare ;
J’aimais aller cueillir les pousses de courge (bí) et
ramener pour que l’emploỳée de maison fasse
sauter à l’ail , avec un œuf brouillé ; et les haricots beurre, j’aimais
aider à les éplucher…
Lorsque les cousins étaient encore là, (avant la fameuse
offensive du têt de l’année du singe 68), on jouait aux batailles de glaise !
6/ en 68, notre famille a eu notre propre maison, rue phan
châu trinh ;
voir "dalat reminiscences "
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